« Ils ont des revendications salariales, c’est une chose, mais je crois qu’ils ont (aussi) une revendication juste, qui est d’être bien traités dans les établissements, de ne pas faire des heures complètement démentielles », a déclaré François Braun lors d’un déplacement à l’hôpital d’Epernay (Marne).
Les internes, en grève ce vendredi, réclament un calcul strict de leur temps de travail. Le nombre d’heures « dépasse allègrement le maximum légal autorisé » des 48 heures par semaine et atteint « parfois plus de 100 heures » hebdomadaires, a assuré Guillaume Bailly, vice-président de l’Isni.
Le Gouvernement a de son côté instauré par décret en début d’année « un dispositif de pénalité financière » pour sanctionner les hôpitaux « qui ne respectent pas la réglementation relative au temps de travail » des internes.
« J’entends que ces règles soient respectées dans tous les établissements, et bien sûr ma porte est ouverte auprès des représentants des internes, s’il y a des endroits où ces règles ne sont pas respectées », a insisté François Braun.
Aucun commentaire, en revanche, sur la partie salariale des revendications. Les internes réclament une revalorisation de 300 euros brut par mois, soit 15% d’augmentation.
[Avec AFP]
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