En déplacement au sein de ce service, qui doit bénéficier de travaux de rénovation, la ministre de la Santé a été prise à partie par des manifestants, qui l'ont poursuivie dans les couloirs. Entrée par la grande porte, Agnès Buzyn a dû sortir par la petite, vendredi, aux urgences de La Rochelle. En visite dans ce service en grève, la ministre de la Santé devait notamment mettre en avant les mesures prises en réponse au mouvement social national : recrutement de renforts pour l'été, généralisation de la "prime de risque" pour les salariés non médicaux, prime de coopération pour les délégations de tâche médecin-infirmière, budget de réhabilitation pour certains services "trop petits" ou "vétustes" (comme à La Rochelle). "Je suis venue ici parce qu'il y a beaucoup de personnel en grève, du personnel qui donne de la voix", a annoncé la ministre, accueillie devant l'entrée des urgences par un piquet de grève, et diverses banderoles clamant "Buzyn, stop au buzyness !", "Urgences à l'agonie", ou "Pour être soignés, prenez la journée !". La visite a ainsi été particulièrement mouvementée. Quelques 150 manifestants, grévistes du groupe hospitalier de La Rochelle-Rochefort, et soignants des urgences de départements voisins, ont joué au chat et à la souris avec la police pour suivre Agnès Buzyn dans les couloirs du service, en lui criant des slogans : "Des moyens pour l'hôpital !", "L'hopital n'est pas à vendre !", "Hôpital en colère". Au bout de deux heures, la ministre a dû été exfiltrée par une sortie arrière de l'hôpital, a constaté l'AFP. [avec AFP et Francetvinfo.fr]
Les négociations conventionnelles entre les médecins et l'Assurance maladie doivent-elles reprendre?
Jerry Tulassan
Non
La négociation est une série d'entretiens, de démarches entreprises pour parvenir à un accord, pour conclure une affaire ou mettre... Lire plus