Défendant les urgences de nuit, 1800 habitants rendent leur carte électorale à Buzyn
Si le service des urgences de l'hôpital de Tonnerre (Yonne) a échappé à la fermeture complète la nuit, il doit désormais fonctionner avec un seul médecin. Pour protester contre cette décision de l'ARS, 1800 habitants viennent d'envoyer leur carte électorale à la ministre de la Santé.
"Nous nous sentons délaissés, abandonnés et démunis face au futur sombre que vous nous proposez", ont écrit ces 1800 habitants de la région de Tonnerre à la ministre de la Santé. A leur courrier, ils ont joint leur carte électorale. Menacées de fermeture au printemps, les urgences de nuit de l'hôpital de Tonnerre ont finalement été maintenues par l'ARS, tout comme celles de Clamecy (Nièvre), après des semaines de mobilisation de la population. Le 22 février dernier, 70 élus locaux de la Nièvre avaient ainsi remis leur démission au préfet pour protester contre la fermeture, morceau par morceau, des petits hôpitaux de leur région.
En avril, l'ARS était finalement revenue sur sa décision. A condition que les urgences de nuit ne fonctionnent plus qu'avec un seul médecin et un seul infirmier, ce qu'un décret du 2 juin a rendu possible. Une nouvelle organisation qui suscite des inquiétudes sur le plan sanitaire, mais aussi sur les plans économiques et sociaux. Dépouillé de ses activités, l'établissement, qui reste le plus gros employeur du territoire, est en effet de moins en moins attractifs pour les médecins. [avec lest-eclair.fr]
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus