Un amendement du plan de financement de la sécurité sociale pour 2018 oblige désormais les internes remplaçants à s'affilier à la Carmf. A 3 133 euros la cotisation, cette mesure destinée à améliorer la protection sociale des internes risque plutôt de peser sur les finances des futurs médecins. Le Dr Thierry Lardenois, président de la Carmf se confie à Egora et souhaite se montrer rassurant.
"Sensation de racket", "inadmissible", "boulette", "catastrophe"… Depuis hier, les mots ne manquent pas pour commenter l'amendement du PLFSS 2018 qui oblige désormais les internes remplaçants à cotiser à la Carmf. A 3 133 euros la cotisation, la panique est palpable dans les rangs des internes. Dans une interview accordée à Egora, le Dr Thierry Lardenois admet être conscient du problème.
"Nous sommes sur une crispation juridique"
"Nous sommes actuellement en train d'étudier cette situation spécifique des internes non thésés", confie-t-il. Le président de la Carmf n'a toutefois pas le pouvoir de donner un aspect facultatif à la loi, comme le souhaiteraient les internes. "Si jamais l'Etat décide d'inclure le terme facultatif, c'est à lui de le faire. Nous sommes sur une crispation qui est sur un point juridique. Il est très important de préciser que les lois n'ont pas de caractère facultatif. En revanche ce qu'il faut faire, c'est créer une catégorie qui est dissociée de la loi. Là c'est totalement différent. Nous sommes en train de travailler juridiquement sur cette proposition", ajoute-t-il. Si le président de la Carmf égrène quelques pistes de travail, il insiste pour dire aux étudiants "qu'il n'est absolument pas question de les abandonner." Lire l'intégralité de l'interview de Thierry Lardenois
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