“Les certificats de virginité ne devraient plus exister en France au 21ème siècle”, s’est indigné, vendredi 16 octobre, le collège des gynécologues et obstétriciens. Dans un communiqué, le CNGOF a ainsi indiqué être“favorable à la pénalisation de ces certificats tant pour les médecins qui les rédigeraient, que pour les familles qui le demandent”.
Alors que le futur projet de loi contre les “séparatismes” prévoit que les médecins qui rédigeront des certificats de virginité encourront une sanction d'un an de prison et de 15.000 euros d'amende, le collège estime “ce certificat n'a pas de sens et représente une véritable maltraitance pour les femmes, hors contexte médicolégal”.
La Société savante préconise de pouvoir lever le secret médical pour les femmes adultes qui en feraient la demande, comme dans les cas de violences conjugales. De même, pour les mineures, elle émet la possibilité de faire une déclaration à l'Aide sociale à l'enfance.
Par ailleurs, dans son communiqué, le collège national des gynécologues-obstétriciens appelle à adopter les “mêmes réflexions” pour les réfections d’hymen, “qui n’ont plus lieu d’être”. Il demande de fait la fin des remboursements de ces actes par l’Assurance maladie.[Saut de retour à la ligne]A ce jour, cette intervention chirurgicale est prise en charge uniquement lorsqu’elle est réalisée à la suite d’une agression sexuelle.
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