ECNi 2017 : les 6èmes années doivent repasser l'épreuve de lundi, annulée
A chaque année, son cafouillage. Un des dossiers cliniques progressifs sur lequel les étudiants ont planché lundi après-midi était issu des épreuves classantes nationales informatisées (ECNi) "tests" de 2016. Pour éviter une rupture de l'égalité des chances, tous les 6èmes années sont convoqués pour repasser l'épreuve entière jeudi.
La fin des ECNi 2017 ne sera pas pour ce soir. Les 8960 étudiants de 6ème année devront passer une nouvelle épreuve demain matin, celle de lundi après-midi ayant été annulée. "Le jury a pris la décision de reprogrammer l’épreuve d’analyse de dossiers cliniques progressifs du 19 juin après-midi lorsqu’il lui a été signalé que cette épreuve comprenait un dossier très similaire à l’une des épreuves des ECN tests de l’année 2016, explique le ministère de l'Enseignement supérieur dans un communiqué. Les étudiants redoublant leur 6e année et se présentant cette année aux ECNi ainsi que les internes ou auditeurs se présentant à nouveau aux épreuves de cette année étaient donc susceptibles d’avoir déjà connaissance de ce dossier." Le sujet aurait également été traité au sein d'une prépa privée. Sur les réseaux sociaux, les étudiants fustigent le comité de relecture des sujets, passé à côté du doublon.
La relecture des sujets existe-t-elle? Honte à l'orga, aucun respect pour le travail des étudiants qui devront revenir jeudi #ECNi2017
— Mathi (@MathildeBucamp) 21 juin 2017
Scandaleux ... Courage aux D4 ! J'espère que des sanctions vont être prises à l'égard du @CNG_ECN pic.twitter.com/ppxVgEiJXU #ECNi2017
— Mathilde (@MG_VDR) 21 juin 2017
Y'en a marre de l'irrespect total de ces 3 ans de travail...si vs lancez un mvmt de contestation, on vous suit ! Faut que ça bouge !
— Jade (@Jade_Cgd) 21 juin 2017
"Cette peine supplémentaire infligée aux étudiants candidats n’est justifiable sous aucun prétexte, si ce n’est l'échec du système à s’autoévaluer", s'insurge dans un communiqué l'Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), qui a "milité ces 24 dernières heures pour éviter une recomposition" Rappelant que les étudiants en odontologie ont vécu une situation similaire il y a quelques semaines, l'Anemf demande "une véritable réflexion de fond sur la sécurité des sujets de nos concours nationaux". L'association réclame des "mesures réellement efficaces concernant la redondance des questions aux examens", "que les annales soient mises à disposition systématiquement avec correction" et que "les 6 dossiers cliniques d'une épreuve puissent être réglementairement traités de manière indépendante". Si tel avait été le cas, les étudiants n'auraient à plancher que sur un seul dossier demain, et non six.
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