La semaine dernière, l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine annonçait dans un communiqué avoir obtenu du ministère de la Santé la confirmation que les pharmaciens sont autorisés à vacciner "en dehors de leur officine". Une communication qui a fortement déplu au syndicat Convergence infirmière, qui l’accuse d’être "tout fier de venir voler le travail des infirmières et des infirmiers libéraux".
"80% des vaccinations antigrippales effectuées auparavant par les IDEL le sont désormais par les pharmaciens depuis qu’ils en ont l’autorisation. Pour autant la couverture vaccinale n’a pas augmenté. On a déshabillé Pierre pour habiller Paul !", écrit-il dans un communiqué daté du 20 octobre. "Les soins, c’est nous ! Les pharmaciens commercent des thérapeutiques et des dispositifs médicaux", juge-t-il sévèrement.
En réaction, Convergence infirmière appelle les IDEL au "boycott de toutes les pharmacies qui effectueront des pansements à leurs patients et au [boycott des] des pharmaciens qui se déplaceront au domicile des patients". Le syndicat souhaite par ailleurs organiser des mobilisations devant les officines dans les territoires et entend "boycotter les pharmaciens dans la prise en charge de la dépendance en travaillant avec les prestataires de matériels médicaux : location de lit, fauteuil garde-robe, fauteuil roulant, déambulateur, etc., jusqu’au retrait de ces nouvelles compétences".
“N’étant ni écoutés, ni entendus par le Gouvernement, nous appelons les infirmières et les infirmiers à boycotter l’exercice coordonné si cher à nos élites parisiennes", conclut enfin Convergence infirmière, qui appelle à une grève des soins à partir du 20 décembre, pendant la période de fin d’année.
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