73 urgentistes ont claqué la porte des urgences d'Ile-de-France l'an dernier
L'enquête flash menée par l'ARS d'Ile-de-France traduit en chiffres les tensions qui traversent les services d'urgences de la région. Quelque 1242 plages de 12 heures restent vacantes cet été.
Les urgences franciliennes sont en surchauffe : c'est ce que montre l'enquête flash réalisée par l'ARS d'Ile-de-France, dont Hospimédia a eu copie. Dans les 75% de services participants à l'enquête, tous les indicateurs sont au rouge. A commencer par le nombre de démissions signalées à l'ARS, qui a bondi de 70% entre 2015 (43) et 2017 (73). Le Val d'Oise (23 démissions) est le département le plus impacté.
Le nombre de mutations hors région a littéralement explosé, passant de 8 en 2015 à 51 l'an dernier. Résultats : 732,43 équivalents temps plein d'urgentistes sont disponibles et en activité en 2018, contre 765 en 2016 (-4%). Logiquement, et alors que le nombre de passages aux urgences a atteint un niveau record en 2016, le recours à l'intérim a plus que doublé ces deux dernières années, pour atteinte 33 780 heures. L'été s'annonce particulièrement difficile, l'enquête flash révélant que 1242 plages de 12 heures sont actuellement non pourvues sur les mois de juillet et d'août.
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