Harcèlement sexiste à l'hôpital: les médecins aussi doivent être sanctionnés
Alors que des soignants des hôpitaux de Lavaur (Tarn) et Roubaix ont récemment dénoncé des cas de harcèlement, la CGT dénonce l'impunité des médecins mis en cause. Le syndicat a écrit au Premier ministre pour demander un plan d'actions contre le harcèlement.
A Lavaur, c'est un chef de service qui est mis en cause par 30 agents pour des faits de harcèlement. A Roubaix, c'est un chirurgien qui est accusé d'insultes récurrentes et de violences, y compris à l'encontre de patients sous anesthésie. Le premier fait l'objet d'une enquête préliminaire ouverte par le Procureur de la République suite à un signalement de l'ARS ; le second devra répondre devant l'Ordre. Mais dans les deux cas, aucune sanction n'a été prise par la hiérarchie, ce que dénonce la CGT santé et action sociale dans une lettre à Bernard Cazeneuve, début avril. "Nous avons écrit au Premier ministre pour que l’omerta qui règne dans ce secteur soit enfin traitée par une réponse exemplaire du gouvernement et un grand plan d’actions contre les violences sexistes et sexuelles. Là, ce sont deux cas ciblés, mais ce ne sont pas des faits divers. Beaucoup d’agents hospitaliers n’osent pas les dénoncer, car c’est très compliqué et c’est souvent le harcelé qui est obligé de changer de service", déplore Ophélie Labelle, pilote du collectif "Femmes-mixité" à la CGT. "Quand un agent est à l’origine de dysfonctionnements, il est sanctionné, lance Patrick Estrade, délégué CGT de Lavaur. Les médecins sont des employés, ils ont des droits et des devoirs, ce sont des gens comme les autres." [Avec 20minutes.fr]
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