Hôpital : les soignants peu mobilisés pour protester contre leurs conditions de travail
Mardi 7 juin, les soignants se sont mobilisés dans plusieurs villes de France pour de meilleures conditions de travail. Le nombre de participants était largement inférieur aux attentes des syndicats. Ils étaient bien moins qu’attendu à se mobiliser à l’appel des syndicats, ce mardi 7 juin, à l’occasion de la manifestation des soignants. Les professionnels de santé ont difficilement dépassé les 300 personnes rassemblées à Paris et Nantes, ils étaient 200 à Toulouse et une centaine à Rennes et à Lille. Ils demandaient principalement une hausse des salaires et une augmentation des effectifs à l’hôpital. En pleine course aux législatives, Emmanuel Macron s’est pourtant emparé du sujet, en lançant une “mission flash”, qui s’est ouvert hier. La Première ministre, Elisabeth Borne est également revenue sur cette opération. Le but, “c’est de faire remonter toutes les bonnes réponses qui peuvent se mettre en place, dès cet été”, a-t-elle affirmé sur France Bleu.
#Toulouse
...Mobilisation du personnels #soignants dans la ville rose pour dénoncer le manque de moyen humain et de matériel dans le domaine de la #Sante ..#france #macronie #LREM #Macron #soignantsSuspendu pic.twitter.com/CLl9qUV5y0— Wisti-ti (@Wistiti84470505) June 7, 2022
#HôpitalPublic Manifestation de #soignants devant le ministère de la Santé à Paris pour alerter sur la situation critique de l'Hôpital public.
— Rive Gauche (@RGauche) June 7, 2022
L'hôpital public est en train de mourir par manque de moyens.
Il faut mettre fin à la marchandisation et aux privatisations pic.twitter.com/EOeDVzRfPK
#Grenoble manifestation des soignants des urgences pour les conditions de travail pic.twitter.com/YX6O4oyCta
— aymoule (@aymoule) June 7, 2022
“ Une situation très très problématique dès cet été” Pour l’urgentiste Thomas Mesnier, il faudrait “se remettre en mode gestion de crise pour passer le cap de l’été”, et “recentrer” ces services d’urgence “sur leur vrai métier : les urgences vitales”. Parce que du retard, le personnel soignant n’en a pas besoin et en particulier à l’approche de l’été. “ On risque d’être dans une situation très très problématique dès cet été” et “je crains fort qu’il y ait des drames”, a alerté sur RTL, le Pr Frédéric Adnet, chef des urgences de l’hôpital Avicenne à Bobigny (Seine-Saint-Denis). A l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis, le Dr Mathias Wargon, a, lui, assuré que son service tournait avec seulement “la moitié du personnel paramédical” et qu’il comblait “soit avec des heures supplémentaires et des primes, soit avec du personnel vacataire ou intérimaire… quand ils veulent bien venir.” [avec AFP]
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