"Ras-le-bol" : les praticiens hospitaliers appelés à la grève ce lundi
Les praticiens hospitaliers seront en grève ces lundi et mardi, à l’appel du collectif Action Praticiens Hôpital qui regroupe une quinzaine de syndicats. "Nous souhaitons rencontrer non seulement le Ministre de la Santé et de la Prévention, mais aussi la Première ministre, afin que cesse la cacophonie du Gouvernement quant à la reconnaissance de notre investissement dans la permanence des soins et dans l’attractivité ds carrières médicales hospitalières", écrit Action Praticiens Hôpital (APH) dans un communiqué.
Notre newsletter sur la mobilisation à venir #greve #hopitalpublic #3juillet pic.twitter.com/FE1q8ZWp6m
— Action Praticiens Hôpital (@ActionPratHopit) June 30, 2023
Mais que fait le #Gouvernement en matière de #santé ?
— Jeunes Médecins (@JeunesmedecinsF) June 30, 2023
10 mois après le lancement du CNR Santé, et à l’aune d’un été de tous les dangers pour les services tous saturés, il n’y a toujours aucune #réforme d’envergure à l’horizon !#EnGrève #HopitalPublic @ActionPratHopit pic.twitter.com/zUn8jt1Iaz
Samu-Urgences de France, membre d’APH, appelle à une journée "Zéro brancard dans les couloirs". Un médecin sera posté à l’accueil de chaque service gréviste, et les patients seront admis quand un box sera disponible. "Cela aura sans aucun doute pour conséquence de créer une file de VSAV et d’ambulances devant notre service. Nous symboliserons ainsi comment fonctionneront nos structure d’urgences, si nous ne redonnons pas des éléments d’attractivité aux métiers de l’urgence", indique le syndicat. Début janvier, Emmanuel Macron avait promis d'"ouvrir le chantier de la rémunération du travail de nuit" et de la "permanence" des soins, c'est-à-dire des gardes et astreintes. Pourtant, les discussions avec le ministère n'ont rien donné. "Nous sommes dans une impasse", a regretté Marc Noizet, président de Samu-Urgences de France depuis le départ de François Braun au ministère de la Santé. Le ministère a "suspendu, depuis le 12 mai, toutes les réunions de négociations" sur "l'attractivité des médecins hospitaliers". Les médecins hospitaliers ne sont "pas des grévistes dans l'âme", mais "c'est une situation de ras-le-bol qui nous a amenés à rentrer dans ce mouvement de grève". [avec francetvinfo.fr]
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