D'après Le Figaro, l'hôpital Henri-Mondor (AP-HP) envisagerait la nomination d'un vétérinaire dans l'équipe d'anatomopathologie. Ce qui pose problème.
"Dans les hôpitaux, les patients se plaignent de plus en plus d’être traités comme du bétail. Nommer un vétérinaire n’est finalement que la suite logique", ironise une chef d'unité à l'hôpital Henri-Mondor, de Créteil (Val-de-Marne). Dans cet établissement de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris, l'arrivée prochaine d'un anatomopathologiste vétérinaire de formation a fait grand bruit. Selon Le Figaro, sa nomination a été discutée en commission médicale d'établissement locale. D'après le compte-rendu, "G. J. est vétérinaire, spécialisé en neuro-pathologie et a exercé comme pathologiste en diagnostic à l’École nationale vétérinaire d’Alfort. Il est actuellement expert à Pasteur. La demande vise à renforcer (…) l’équipe neuro-musculaire" dans le contexte du départ de deux médecins, rapporte le quotidien. "Pour une candidature, nous analysons l’intérêt universitaire avant l’intérêt hospitalier", explique un cadre de l'établissement, précisant que les capacités de recherche sont privilégiées par rapport aux compétences liées aux soins. Une nomination "sous réserve" "d’obtention de la validation des acquis ou d’une délégation de tâche pour la lecture des biopsies neuro-musculaires". Problème : "il n'est pas possible pour un vétérinaire de faire de l'anatomopathologie humaine", tranche le Conseil national de l'Ordre des médecins. "Juridiquement, un vétérinaire qui n’a pas de formation de médecin ne peut pas valider des analyses biologiques, développe un cadre. Les services du ministère de la Santé doivent trancher, et nous attendons leur avis définitif." [avec Lefigaro.fr]
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