Agrandissement du pénis raté : le célèbre chirurgien rend son patient impuissant
Un jeune homme de 27 ans vient de déposer plainte au civil et au pénal contre un célèbre chirurgien esthétique parisien, après une série d'interventions "barbares" aux conséquences désastreuses.
Complexé par la taille de son sexe, ce jeune homme s'adresse en 2013 à un célèbre chirurgien plasticien parisien : il souhaite allonger son pénis. Mais les deux opérations pratiquées en novembre 2013, puis juin 2014 ne donnent pas l'effet escompté : la base de la verge s'est rétrécie. En février 2015, le chirurgien propose d'injecter, gracieusement, de l'acide hyaluronique pour corriger cet effet couronne. Contre-indication "Mon pénis est devenu très douloureux avec un sentiment de brûlure intense, raconte le patient dans Le Parisien. Des boules sont apparues et mes érections étaient de plus en plus inutilisables. J’ai aussi commencé à perdre des morceaux de peau." Aux urgences, le jeune homme est renvoyé vers le chirurgien, qui décide d'extraire le produit sous anesthésie locale. "Il s’agissait de faire des incisions à la base de mon pénis et de presser dessus pour faire sortir le liquide, raconte le patient. En tout il est intervenu à six reprises entre février et mai 2015. Ces manipulations inacceptables et incontrôlées ont totalement détruit mon pénis. Je ne peux pas oublier ces interventions barbares." Tombé en dépression, le jeune homme a porté plainte pour risques causés à autrui, tromperie et blessures involontaires : le produit utilisé à son insu, dit-il, serait contre-indiqué pour les organes génitaux. "Des cas de dysfonctionnement érectile ont été rapportés après traitement du pénis", précise la notice.
"Il n’y a pas de contre-indication à utiliser ce produit au niveau de la verge et je le fais régulièrement", assure au contraire le chirurgien dans un courrier adressé en octobre 2015 à son patient. Mais pour l'expert mandaté dans le cadre de la procédure civile, le chirurgien a fait preuve d'imprudence : "le produit Macrolane n’avait pas d’indication d’injection dans la verge où l’épaisseur du revêtement cutané est extrêmement mince", estime-t-il dans son rapport, pointant en outre un manque d'informations du patient. [avec leparisien.fr]
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