Dans sa chronique sur RTL, le médiatique médecin a interpellé ses confrères et la presse People sur le respect du secret médical, récemment mis à mal dans le cas de la révélation du cancer du poumon de Johnny Halliday.
Après avoir fait un rappel des obligations des professions de santé, de l'aide-soignant à l'étudiant, en matière de respect du secret médical, Michel Cymes a déploré que Johnny Halliday ait été contrait de communiquer sur le cancer dont il était atteint, après un piratage du compte Twitter de sa fille et un article dans un magazine people qui allait le révéler. Certes, rappelle-t-il, "un magazine, people ou pas, n'est pas censé appliquer le Code déontologie des médecins" : c'est exactement ce qu'avait rétorqué le directeur de la rédaction d'un grand hebdomadaire à qui était reproché d'avoir révélé le dossier médical du même Johnny Hallyday après ses déboires avec un neurochirurgien qui l'avait opéré. "C'est comme le 'secret défense', ça ne s'applique qu'aux militaires", avait-il précisé". Et Michel Cymes de souligner que si un médecin qui viole le secret médical peut être condamné à 100.000 euros d'amende et à un an d'emprisonnement, "le journaliste, lui, ne risque pas grand- chose".
Néanmoins, le journaliste médecin déplore que certains praticiens aiment raconter qu'ils soignent telle ou telle vedette pour se faire mousser auprès des patients et même de leurs confrères. "C'est tout aussi insupportable et interdit. Deux médecins peuvent échanger entre eux des informations à propos d'un patient, aussi célèbre soit-il. À une seule condition : que ce soit dans l'intérêt du malade. Dire à un copain médecin "J'ai vu untel en consultation" représente une violation du secret médical" a affirmé Michel Cymes. [Avec rtl.fr]
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