Audrey, interne en 2ème année de pédiatrie, pourrait bien être le 107e féminicide comptabilisé en France depuis le début de l’année. L’étudiante de 27 ans, qui était en stage à l’hôpital Jean-Verdier de Bondy (AP-HP), a été retrouvée morte le lundi 16 décembre dans l’après-midi. La jeune femme avait reçu 14 coups de couteau. Très vite, les soupçons se sont portés sur un homme de 32 ans, d’origine soudanaise, en situation irrégulière, qui ne serait autre que son ex-compagnon. Le couple était séparé depuis quelques mois. Dans la nuit de dimanche à lundi, un voisin avait entendu une dispute et aperçu un homme fuyant dans la rue. Le meurtrier présumé a été interpellé hier, jeudi 3 octobre, informe Le Parisien. Il a été mis en examen et placé en détention pour "homicide volontaire par concubin" (circonstance aggravante). L’homme est connu pour des faits de violence.
Le meurtre d’Audrey, jeune femme engagée dans des causes humanitaires, notamment auprès des réfugiés, a suscité une vive émotion au sein de la fac de médecine et de l’hôpital. "C'était une étudiante très appréciée, très engagée, une très bonne interne qui faisait l'unanimité parmi ses maîtres de stage. Elle se destinait à la médecine générale", avait réagi dans Le Parisien le doyen de la fac de médecine de Paris-Diderot. [avec Leparisien.fr]
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