Trois ans de prison, dont un ferme, et deux avec sursis probatoire renforcé. C’est la peine dont a écopé le 12 octobre un faux infirmier, directeur d’une société de production audiovisuelle et ex-élu quimpérois (conseiller municipal de 2014 à 2020). Il a aussi été interdit définitivement de réaliser tout acte médical, privé des droits d’éligibilité, et inscrit au fichier national des délinquants sexuels. L’homme, quadragénaire, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc pour exercice illégal de la profession d’infirmier et agressions sexuelles. Obsédé par les veines des femmes et les aiguilles, il parvenait à convaincre des femmes, rencontrées dans le milieu de l’événementiel, de participer à une étude de santé. Et ce en arguant d’avoir été anciennement infirmier.
Pour cette fausse étude, il soumettait les femmes à un prétendu protocole, filmé : prises de sang, piqûres sans injection… Jusqu’à neuf prises de sang pour l’une d’entre elles. Deux des cinq plaignantes ont aussi subi des attouchements sur la poitrine, le ventre. Il y a 20 ans, des faits similaires avaient déjà valu un rappel à la loi à son auteur. [Avec Le Télégramme, France 3, Ouest-France]
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus