Plus de deux semaines après l'entrée en vigueur de l'obligation vaccinale, une minorité des professionnels concernés reste sous le coup d'une suspension. Le 16 septembre, Olivier Véran avait estimé leur nombre à 3.000 pour toute la France, mais les remontées de la presse locale laissaient deviner un total plus élevé. De fait, en région parisienne, on en dénombre 1.166 (soit 0,7%) dans les établissements de santé et 250 (soit 0,8%) dans le secteur médico-social, a précisé l'ARS d'Ile-de-France à l'AFP.
Dans l'ensemble, cela "n'impacte pas le fonctionnement des établissements", mais l'ARS reconnaît tout de même "quelques difficultés dans des services hospitaliers", ainsi qu'une "trentaine de situations liées à la problématique des ressources humaines" parmi les 2.000 structures médico-sociales franciliennes. La plupart de ces difficultés "ont été résolues grâce à du renfort de personnels" au sein d'un établissement ou entre structures, ou par "du recours à l'intérim ou aux heures supplémentaires", assure l'ARS, qui se dit "particulièrement vigilante" sur le sujet et prête si besoin à mobiliser des "plateformes de renfort".
Plus largement, en Ile-de-France "le nombre de professionnels n'ayant pas débuté leur schéma vaccinal est faible", avec des taux de couverture vaccinale de 96% dans les maisons de retraite, 95% chez les soignants libéraux, 93% dans les établissements pour handicapés et 88% dans les hôpitaux et cliniques.
[avec AFP]
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