Après une visite chez une patiente, une infirmière libérale a été braquée par deux individus casqués et gantés dans la banlieue de Nancy, jeudi 26 mars. Une quinzaine de masques chirurgicaux ont été dérobés. Les faits se sont déroulés à Heillecourt, en Meurthe-et-Moselle, dans la soirée du 26 mars. Alors qu’elle sort de chez une patiente et regagne sa voiture, une infirmière libérale est interpellée par un homme “casqué et ganté” qui lui demande d’aider son ami, pris d’un malaise. L’infirmière décide alors de prendre en charge le jeune homme, assis sur le trottoir. A peine sortie de son véhicule, l’homme “casqué” sort un couteau et la menace. Les deux agresseurs, âgés d’une vingtaine d’années, font alors le tour de la voiture et demande à l’infirmière d’ouvrir le coffre. Ils s’emparent d’une quinzaine de masques chirurgicaux. “Quand ils ont vu qu'il n'y avait que ça, ils ont pris la fuite avec le scooter”, témoigne la victime, interrogée par France 3.
L’infirmière porte plainte le soir-même en ligne et dépose sa plainte le lendemain à l’hôtel de police de Nancy. Le procureur de la République de Nancy, François Pérain, a indiqué à L’Est républicain qu’il avait saisi le service régional de police judiciaire. La jeune femme, qui exerce depuis neuf ans, n’a toutefois pas souhaité mettre en pause son activité. "Deux de mes patients sont morts du Covid-19, deux autres sont mourants. Des personnes de plus de 75 ans. La situation est déjà très anxiogène. Je ne peux pas arrêter maintenant !" a-t-elle confié à France 3. Depuis le début du confinement, plusieurs professionnels de santé, dont des infirmières, ont fait l’objet de menaces ou de vols, notamment de matériel de protection, comme des caducées ou des masques. [avec L’Est républicain et France 3]
La sélection de la rédaction
Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?
François Pl
Non
Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus