Selon une étude britannique, publiée dans le British Medical Journal, les coupes de dépenses sociales et de santé réalisées à partir de 2010 en Angleterre auraient entraîné 45.000 décès supplémentaires sur la période 2012-2014, par rapport au nombre attendu.
Ces décès concernaient en grande majorité des personnes de plus de 60 ans bénéficiant de soins à domicile. Le nombre de décès à l'hôpital, lui, ne semble pas avoir été affecté, précise Le Figaro. Par ailleurs, une baisse de l'espérance de vie a également été observée : environ 4 mois pour les hommes et 5 mois pour les femmes. Les chercheurs avancent plusieurs hypothèses pour expliquer ces chiffres, comme la baisse drastique du nombre d'infirmiers (6.000 de moins entre 2010 et 2012), la tendance visant à renvoyer chez eux ou dans des foyers les patients ayant un mauvais pronostic vital, ou encore le coût élevé des services de soins à domicile, souvent privés. Les auteurs alertent donc sur la nécessité d'augmenter les fonds alloués au système médicosocial et de favoriser les embauches de personnel infirmier, sans quoi 150 000 morts en excès pourraient survenir entre 2015 et 2020. Mais Le Figaro met un bémol sur les conclusions de cette étude, qui ne prend pas en compte les effets du baby-boom survenu entre 1945 et 1950, qui a suscité un excès de naissances. Qui pourrait peut-être avoir une part de responsabilité dans l'excès de décès enregistré par les chercheurs. [Avec Le Figaro et Pharmaceutiques]
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