Jean-Marie Le Guen renonce aux législatives: "Il faut savoir se renouveler"
C'est le fruit d'une mûre réflexion, assure Jean-Marie Le Guen. Le député de Paris renonce à se présenter aux législatives en juin prochain.
C'est en 1988 que Jean-Marie Le Guen a été élu député de Paris pour la première fois. Député sortant, il renonce à briguer un nouveau mandat et indique au Parisien qu'il souhaite "passer à autre chose". Il explique son choix par un besoin de "renouvellement". Une prise de conscience considérable pour celui qui occupe le paysage politique depuis 30 ans. Jean-Marie Le Guen assure que ce n'est pas l'éventualité d'un échec qui a motivé sa décision. "Cette dimension n'est jamais rentrée dans mes pensées", assure l'ex-ministre. "J'ai informé les autorités, le Parti socialiste, François Hollande mais aussi Emmanuel Macron, de ma décision de ne pas me présenter il y a plusieurs semaines, explique-t-il. C’est à la fois une décision personnelle et un choix politique en faveur du renouvellement." Pourtant, l'ex-administrateur de la MNEF (ex-LMDE) avait bien été investi par le PS pour la 9ème circonscription de Paris. Et depuis quelques semaines, faisait les yeux doux à Emmanuel Macron. "Je me proclame dans la majorité présidentielle", a même récemment assuré l'ex Premier secrétaire des Jeunes socialistes. Ce ralliement n'aura pas suffi pour obtenir l'investiture En Marche. Ni même la clémence du mouvement, puisqu'à la différence de Marisol Touraine ou de Manuel Valls, un candidat En Marche était présenté face à Jean-Marie Le Guen. Il faut dire que Jean-Marie Le Guen n'avait pas été particulièrement tendre avec son collègue de l'économie au moment du départ de Macron du gouvernement. "Macron, c'est un peu California Dream. C’est-à-dire : 'tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil'. (…) On ne voit pas très bien comment il peut répondre aux problèmes que se posent les Français aujourd'hui et qui sont posés à notre pays", déclarait alors Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat en charge des relations avec le Parlement dans le gouvernement de Manuel Valls.
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