La vague de chaleur qui a frappé la France du 17 au 25 juin s'est traduite par une hausse de 6% de la mortalité, surtout chez les moins de 65 ans.
Plus de 3000 passages aux urgences et 1460 consultations SOS médecins pour des pathologies liées à la chaleur (coup de chaud, déshydratation, trop faible concentration de sel de sodium dans le sang...) et 580 décès supplémentaires. C'est le bilan, dressé par le ministère de la Santé, de l'épisode de canicule qui a frappé la France du 17 au 25 juin derniers. Si ce mois s'est classé au deuxième rang des mois de juin les plus chauds depuis 1900, avec une température moyenne dépassant de 2,5°C la normale, le bilan est sans commune mesure avec celui de la grande canicule de 2003, qui s'était soldée par 15 000 décès supplémentaires. Contrairement à 2003, ce ne sont pas les plus de 65 ans qui sont concernés par cet excès de mortalité, estimé à 6%, mais les 15-64 ans. "Plusieurs décès - avec un lien suspecté avec la chaleur - ont été signalés sur le lieu de travail des personnes", ont précisé la Direction générale de la santé, la Direction générale du travail et Santé publique France dans un communiqué. Ce fait souligne "l'importance de renforcer la prévention en milieu professionnel", ont estimé les trois organismes, rappelant l'obligation pour les employeurs de "prendre des mesures visant à assurer la sécurité et à protéger la santé des travailleurs", par des aménagements d'horaires ou le report de certaines activités risquées (port de charges, exposition au soleil...). Pour l'ensemble de la population, ils rappellent aussi la nécessité "d'éviter les efforts physiques pendant les vagues de chaleur aux heures les plus chaudes de la journée". [avec AFP]
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