Alors que la Haute Autorité de santé (HAS) planche sur la question de la vaccination anti-HPV pour les garçons, la ministre de la Santé s'est dit "favorable" à ce sujet. "J’ai saisi la HAS l’été dernier" a déclaré Agnès Buzyn lors de ses vœux à la presse mardi 22 janvier, en ajoutant que l’instance devrait "rendre son avis sur l’opportunité d’étendre la vaccination aux garçons en 2019". "A titre personnel, je suis favorable à la vaccination des garçons", a indiqué Agnès Buzyn, ancienne présidente de l'InCa. "Les pays dans lesquels ça a eu lieu, notamment l'Australie, ont vu une diminution drastique de la circulation de ce virus avec un bénéfice évidemment pour les filles en termes d'anomalies du col, de conisations, de cancers du col, mais aussi un bénéfice pour les garçons puisqu'on sait maintenant que l'HPV est responsable du cancer du canal anal et de certains cancers ORL. Cette vision que ça ne donnerait des cancers que chez les femmes est un peu obsolète", a souligné la ministre, assurant toutefois qu’elle "suivrait l’avis de la HAS", en tant qu'autorité scientifique "indépendante".
Actuellement, ce vaccin n'est recommandé en France que pour toutes les filles entre 11 et 14 ans (avec rattrapage éventuel entre 15 et 19 ans). Il l’est cependant pour les hommes de moins de 26 ans ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. [Avec 20minutes.fr]
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