Près d'une femme sur 10 fait aujourd'hui le choix d'une méthode de contraception "naturelle". La pilule, elle, est de plus en plus boudée.
Moins d'une femme sur trois a aujourd'hui recours à la pilule comme moyen de contraception. Elle reste toutefois le contraceptif préféré, devant le stérilet ou le préservatif. Mais près de 10% des Françaises optent pour des méthodes "naturelles", indique Le Parisien. Sur les blogs et forums féminins, ces techniques auraient la côte. De la bonne vieille méthode du retrait, à celle tout aussi mythique de la température, en passant par l’observation de la glaire cervicale, des pertes vaginales ou de la position du col de l’utérus : discussions et échanges de conseils vont bon train. "On sent un désamour [pour la pilule], confirme Israël Nisand, le président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF). Pour elles, la pilule reste une amie, mais c'est une amie dont elles ont appris à se méfier." La faute, pour partie, à l'affaire Diane 35 en janvier 2013, quand les femmes découvrent que les pilules dites de 3e et 4e générations présentent un risque accru d'AVC. De plus en plus, les femmes de tout âge font donc confiance à des méthodes qui, pourtant, affichent des taux d’efficacité bien loin de celui de la pilule ou du stérilet, rappelle Le Parisien. Les taux d’échec frôlent les 25 % pour la méthode Ogino, et grimpent à 40 % pour la douche vaginale. [Avec Leparisien.fr et Pourquoidocteur.fr]
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