Quelques cas de variant “B.1.617”, qui sévit actuellement en Inde, ont été détectés dans plusieurs régions françaises, a confirmé ce jeudi la Direction générale de la Santé (DGS). Des investigations sont en cours concernant d’autres suspicions d’infection. Après l’Italie, la Belgique, la Suisse ou encore l’Allemagne, c’est au tour de la France de signaler plusieurs cas du variant B.1.617, qui sévit actuellement en Inde. Alors que deux ont déjà été signalés en Guadeloupe il y a une dizaine de jours, le Direction générale de la Santé (DGS) a confirmé la découverte de plusieurs cas sur le territoire métropolitain. Un premier cas a été détecté dans le Lot-et-Garonne. “Il s’agit d’une femme résidant dans le département avec un historique de voyage en Inde avant le renforcement des mesures aux frontières”, précise la DGS dans un communiqué. Testée positive le 9 avril, elle s’est isolée avec ses proches. Le résultat du séquençage effectué par le CHU de Toulouse a permis d’identifier le variant indien.
Les investigations autour des cas-contacts ont permis d’identifier un cas positif, contaminé pendant son isolement, ajoute la DGS qui assure que “l’ensemble des contacts à risque continuent d’être suivis par l’Assurance maladie et l’ARS Nouvelle Aquitaine”. Il s’agirait, selon l’AFP, du mari de la patiente. Un autre cas de variant indien a été détecté à Bordeaux, a annoncé ce vendredi l’ARS Nouvelle-Aquitaine lors d’une conférence de presse. Il s’agit d’un homme qui revenait également d’Inde après un séjour pour raison professionnelle. Selon l’agence régionale de santé, ces trois personnes sont “peu symptomatiques” et “vont bien”. “La propagation est maîtrisée”, a-t-elle assuré. “Plusieurs autres suspicions d’infection” Dans son communiqué, la Direction générale de la Santé a également confirmé la détection de deux autres cas dans les Bouches-du-Rhône. “Il s’agit de deux personnes arrivant d’Inde, sans lien l’une avec l’autre”, a-t-elle écrit. Elles ont été testées positives les 19 et 27 avril et immédiatement placées en quarantaine après leur arrivée sur le territoire français. “Plusieurs autres suspicions d’infection par le variant B.1.617 ont été signalées en France chez des personnes ayant séjourné en Inde. Des investigations renforcées par les ARS et le séquençage des prélèvements par les laboratoires du CNR sont en cours”, a précisé le ministère. Depuis le 24 avril, le Gouvernement a instauré des mesures de protection supplémentaires pour les voyageurs venant de pays où des variants “préoccupants” du Sars-CoV-2 circulent (Inde, Brésil, Argentine, Chili et Afrique du Sud). Avant d’embarquer, ces personnes doivent présenter “un test PCR négatif de moins de 36h ou un résultat de test PCR négatif de moins de 72h accompagné d’un test antigénique négatif de moins de 24h”. La réalisation d’un test antigénique a été rendue “systématique” dès leur arrivée sur le territoire français. Ces voyageurs doivent également respecter une quarantaine “obligatoire et contrôlée” pendant 10 jours. Ils doivent réaliser un test PCR au 9ème jour afin de sortir de cet isolement le 10ème jour, précise la DGS. Par ailleurs, un séquençage est systématiquement effectué pour les personnes arrivant de ces pays et leurs éventuels cas-contacts. [avec AFP]
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