Une équipe de scientifiques dirigée par deux généticiens de l'université de Havard est parvenue à modifier génétiquement des porcelets pour que leurs organes soient compatibles avec des transplantations sur l'homme.
Selon la revue américaine Science, les chercheurs ont utilisé la méthode du clonage pour retirer les gènes responsables de ces virus dans l'ADN porcin avant de développer les embryons. Ils sont parvenus à obtenir la naissance de 37 porcelets dont les organes seront potentiellement adéquats pour une xénotransplantation, une greffe à partir de donneurs animaux. Les porcs sont déjà utilisés dans la xénotransplantation de valves cardiaques ou de pancréas. Cette avancée pourrait révolutionner les greffes d'organes en permettant de les prélever sur des porcs plutôt que sur de rares donneurs humains. Jusqu'à présent, les greffes porcines comportent des risques de transmission de virus. [Avec rts.ch]
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