Leclerc, premier groupe français de grande distribution, vient d'admettre que 984 produits Lactalis ont "malgré tout été vendus dans plusieurs magasins", après le rappel consécutif à la découverte d'une contamination à la salmonelle dans une usine de production.
Lactalis entraîne Leclerc dans sa tourmente, tacle Le Figaro. De fait, le premier groupe français de grande distribution, bataillant avec les pharmaciens pour pouvoir diffuser des produits pharmaceutiques dans ses grandes surfaces, a reconnu avoir vendu des reliquats de produits Lactalis en dépit du rappel du 21 décembre. Malgré l'application de cette mesure consécutive à la découverte d'une contamination aux salmonelles, "il apparaît que 984 produits ont malgré tout été vendus après le rappel dans plusieurs magasins", indique le distributeur dans un communiqué, sans localiser les points de vente concernés. E. Leclerc explique avoir constaté le problème après qu'il a procédé à "un audit interne de vérification de la bonne application des mesures de retrait des produits de l'entreprise Lactalis" à la suite d'un problème identifié dans le magasin E. Leclerc de Seclin (Nord). Le distributeur affirme avoir identifié les consommateurs ayant acheté les produits et "les directions des magasins les contactent actuellement individuellement". Un numéro vert 01.71.53.51.20 a été ouvert. Un premier rappel a été décrété le 2 décembre puis le gouvernement a annoncé un retrait massif de produits issus de l'usine de Craon le 10 décembre. Soit plus de 15.000 tonnes de poudre de lait et des millions de boîtes. Ce retrait concerne des produits de marques Picot (poudres et céréales infantiles), Milumel (poudres et céréales infantiles) et Taranis (mélange d'acides aminés en poudre destinés au traitement de pathologies), selon la société Lactalis. Ce lundi, l'Institut Pasteur a indiqué que l'origine de la contamination à la salmonelle de cette usine est probablement la même que celle qui a frappé le site en 2005. Le pôle santé publique du parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour comprendre comment l'usine a été contaminée par la bactérie. Plusieurs plaintes ont également été déposées, notamment par des parents d'enfants contaminés et par l'association Que Choisir. Au 20 décembre, Santé publique France avait recensé 35 nourrissons atteints de salmonellose en France depuis mi-août, dont 31 ayant consommé un lait infantile de l'usine de Craon. [Avec l'AFP et lefigaro.fr]
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