Se référant à l'affaire Levothyrox, la ministre de la Santé a déclaré que les patients doivent "pouvoir choisir le médicament qui leur convient le mieux", pas forcément un générique. MG France demande la suppression de la mention "Non Substituable" qui reporte sur le médecin la responsabilité d'un choix qui, désormais, repose sur le patient.
Le syndicat s'est toujours globalement déclaré favorable aux médicaments génériques, fait-il remarquer dans un communique. Mais comme certains pharmaciens, il ne sait pas quoi penser de la déclaration d'Agnès Buzyn, lâchant en se référant à l'affaire Levothyrox, que les Français "allaient pouvoir choisir le médicament qui leur convient le mieux", pas forcément un générique. Le syndicat demande en conséquence, une clarification de la responsabilisation des uns et des autres, dans la prescription médicamenteuse.
"On ne peut pas en même temps dire au patient qu'il doit pouvoir choisir et demander au médecin prescripteur d'entériner ce choix. On ne peut pas confier la responsabilité du choix au patient et reprocher au médecin de valider ce choix par sa prescription", développe le syndicat dans un communiqué. Du coup, MG France suggère aux médecins généralistes de ne pas utiliser la mention "Non Substituable" et conseille aux patients d'en parler avec leur pharmacien "qui a tout à fait le droit de délivrer le princeps si le patient lui demande". Le syndicat de généralistes demande aux pouvoirs publics, "dans un souci de clarté", de faire disparaitre la contrainte de cette mention ajoutée "Non Substituable", manuscrite ou pas, "qui reporte sur le médecin la responsabilité d'un choix qui appartient désormais au patient".
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