Même après avoir fuité dans la presse, l'allocution du chef de l'État était très attendue. Hier, jeudi 25 avril, Emmanuel Macron a prononcé un discours d'une heure à l'issue du grand débat national, avant de répondre aux questions des journalistes pendant encore une heure et demi. Peu de place pour la santé dans cet exercice, centré sur les quatre thématiques fixées en amont du grand débat : transition écologique, fiscalité, démocratie et l'organisation de l'État et des services publics. Le chef de l'État s'est toutefois engagé à ne plus fermer d'hôpitaux d'ici 2022, dans l'optique de maintenir un niveau de service public acceptable. "Nous devons (…) assurer l'accès aux soins pour tous en luttant contre les déserts médicaux, ce qui est au cœur du projet de santé qui est en cours de discussion au Parlement et ne plus avoir d'ici à la fin du quinquennat de nouvelles fermetures, ni d'hôpitaux ni d'écoles, sans l’accord du maire", a ainsi déclaré le président de la République. "Ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de réorganisations, on le sait très bien : elles sont parfois indispensables. Ça veut dire qu'il n'y aura plus de disparition comme on l'a aussi trop vécu", s'est empressé de préciser le chef de l'État. La promesse de ne fermer aucun établissement pour des raisons financières avait déjà été formulée cet été par Agnès Buzyn. Mais la ministre de la Santé avait assumé de fermer des activités (maternités et urgences notamment) lorsque les conditions de sécurité n'étaient plus assurées.
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M A G
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