Les diagnostics de borréliose ont connu une hausse importante : 67 000 nouveaux cas ont été relevés en 2018, soit une augmentation de + 50 % par rapport à l'année précédente. Le ministère de la Santé a également annoncé les hôpitaux retenus pour devenir centres nationaux de référence de la maladie de Lyme, en complément du CHU de Strasbourg. En 2018, les médecins généralistes ont diagnostiqué 67 000 nouveaux cas de maladie de Lyme (104 cas pour 100 000 habitants) en France, contre 45 000 (69 cas pour 100 000) en 2017, soit une hausse de + 50 % en un an. Une "augmentation significative" de l'incidence que le ministère de la Santé, dans un point dédié à la question, a attribué à l'expansion des tiques mais aussi à une plus grande sensibilisation des médecins. "Des conditions climatiques favorables au développement des tiques et la sensibilisation des professionnels de santé au diagnostic de cette maladie pourraient expliquer cette augmentation", a indiqué la direction générale de la Santé (DGS) à l'AFP.
Cette explosion du nombre de cas fait suite à une période de stabilité entre 2009 et 2014, autour de 26 000 nouveaux cas par an. Selon les chiffres du réseau Sentinelles, l'incidence a ensuite augmenté en flèche : 33 000 nouveaux cas en 2015, 54 600 en 2016, avant de marquer le pas en 2017, avec "seulement" 44 700 nouveaux cas déclarés. Cinq nouveaux centres de référence Le point presse du ministère était aussi l'occasion de dévoiler les nouveaux les nouveaux établissements retenus, parmi les dix proposés, pour devenir des centres nationaux de référence dans la maladie de Lyme. Le CHU de Strasbourg, seul centre expert historique, sera ainsi rejoint par les CHU de Clermont-Ferrand, Marseille, Rennes, Saint-Etienne et le centre hospitalier intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges (CHIV), rattaché au CHU de Créteil (Val-de-Marne). Ces établissements destinés à prendre en charge les patients les plus complexes s'engageront à respecter les recommandations nationales sur le diagnostic et la prise en charge de la maladie mises au point par la HAS. [Avec AFP]
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