La Direction générale de la santé et la Haute Autorité de la santé ont été alertées par un universitaire sur un possible conflit d'intérêt de la Société française d'alcoologie (SFA) avec le laboratoire danois Lundbeck, informe La Tribune.
Le plaignant critique le fait que l'association d'utilité publique prône la prescription du Selincro® (nalméfène) produit par Lundbeck "en première intention" pour un "objectif de réduction" de la consommation d'alcool dans ses recommandations de bonnes pratiques publiées en décembre 2014, et destinées aux professionnels de santé. Il ne comprend pas pourquoi une molécule comme le baclofène est préconisée en "deuxième intention", ajoute La Tribune. Une position qui, selon lui, ne correspond pas aux résultats des recherches scientifiques. Le journal économique met en avant le fait que plusieurs membres de l'association ont bénéficié d'avantages d'une valeur de plusieurs milliers d'euros de la part de Lundbeck. Sur son site, la SFA se défend de tout conflit d'intérêts en expliquant que "les participants des groupes de travail ont communiqué leurs déclarations d'intérêts", et qu'elles "ont été analysées par les membres du comité de pilotage". [Avec latribune.fr et Pharmaceutiques]
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