Dans son ordonnance, rendue le 8 avril, le juge des référés du tribunal administratif d’Orléans a mis fin aux espoirs d’un habitant de Villemandeur, qui souhaitait recevoir le vaccin anti-Covid de son choix, raconte La République du Centre. L’homme se plaignait de se voir administrer le vaccin d’AstraZeneca, comme il lui avait été imposé par la plateforme Doctolib, lors de sa prise de rendez-vous. Il disait préférer le Pfizer. La juge a rejeté cette requête estimant que son auteur n’était “pas fondé à demander qu’il soit ordonné au ministre chargé de la Santé de mettre fin au caractère obligatoire des critères d’attribution des vaccins”.
Pour la magistrate, “la liberté de choisir les vaccins est insusceptible de se rattacher aux libertés fondamentales”. La campagne de vaccination étant en outre tributaire des approvisionnements, elle considère que le requérant “n’est pas fondé à se prévaloir de l’atteinte grave et manifestement illégale qui serait portée à sa liberté de choisir le traitement vaccinal”. Le vaccin d’AstraZeneca suscite la méfiance de la population. L’Agence européenne du médicament a reconnu que les cas de thromboses “sont des effets possibles de la vaccination”, même si, pour l’institution, la balance bénéfices/risques de ce sérum reste très largement en faveur de son utilisation. [Avec La République du Centre]
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