“Grâce à la vaccination, la sortie de crise se dessine enfin”, a affirmé le président de la République lors d’une allocution télévisée mercredi soir. Alors qu’il a dévoilé de nouvelles restrictions pour lutter contre la propagation du Covid et de ses variants en France, Emmanuel Macron a aussi annoncé l’élargissement de la cible vaccinale dès mi-avril.
"A partir du 16 avril, les premiers rendez-vous seront ouverts pour les personnes qui ont entre 60 et 70 ans", puis "à partir du 15 mai (...) pour nos concitoyens qui ont entre 50 et 60 ans", a ainsi déclaré le chef de l'Etat. "A partir de la mi-juin (...) l'ensemble des Français de moins de 50 ans", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'une "stratégie spécifique sera par ailleurs prévue pour toutes les professions les plus exposées, en particulier nos enseignants, mais aussi nos forces de l'ordre et plusieurs autres".
"Nous tiendrons l'objectif que je nous ai fixé", a-t-il promis, "à savoir que d'ici à la fin de l'été, tous les Français de plus de 18 ans qui le souhaitent pourront être vaccinés". Le président de la République a cependant reconnu des lacunes dans la vaccination des personnes de plus de 70 ans: "Je sais que beaucoup de nos aînés ont essayé de prendre rendez-vous pour se faire vacciner ces dernières semaines, trop souvent sans succès et j'en suis profondément désolé."
Les généralistes veulent pouvoir vacciner avec Pfizer et Morderna
Alors que le président appelle à l’intensification de la vaccination, les médecins généralistes demandent à pouvoir vacciner avec les vaccins à ARNm, compte tenu de l’assouplissement de leurs conditions de conservation. “Les médecins libéraux sont mobilisés pour accompagner leurs patients face à cette troisième vague et réclament de pouvoir les vacciner plus facilement que ce n’est le cas aujourd’hui, avec des doses de vaccin délivrées au compte-gouttes. Ce n’est pas par la communication mais par la vaccination que l’on fera reculer la pandémie !” dénonce le SML dans un communiqué.
"MG France réclame à nouveau que soit mis à la disposition des médecins généralistes l’ensemble des doses nécessaires à la vaccination des doses de leur patientèle. Leurs listes d’attente de patients éligibles, constituées à partir de données médicales de chaque patient, totalisent plus de 8 millions de candidats”, rappelle de son côté MG France. Un cas de figure pour l’instant écarté par l'exécutif, qui considère que les centres de vaccination remplissent leurs objectifs. Selon le ministère de la Santé, la question de la vaccination en ville avec Pfizer se posera plus tard. En revanche, celui de Moderna pourrait être distribué en petites quantités. “Il pourrait tout à fait passer en ville”, affirmaient les équipes d’Olivier Véran cette semaine.
[avec AFP]
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