Un premier cas de contamination par le virus Monkeypox chez un mineur a été détecté en Île-de-France, a annoncé l'ARS samedi 25 juin. L’agence précise que l’enfant, scolarisé en primaire, a été pris en charge et qu’il “ne présente aucun signe de gravité”. Santé publique France et l’ARS Île-de-France “ont immédiatement débuté les investigations afin de retracer au plus vite la chaîne de contacts de l’enfant”. Une hypothèse a été établie sur l'origine de la contamination : “un cas probable a été identifié au sein de la même fratrie. Des mesures ont été prises avec l’Éducation nationale et un message a été adressé aux parents des enfants contacts à risque de l’école fréquentée par l’enfant”, indique l’ARS. Désormais, l’agence doit surveiller une éventuelle apparition de symptômes chez d'autres enfants.
Le dernier bilan de Santé publique France, daté du jeudi 23 juin, indique la présence de 330 cas confirmés d’infection à la variole du singe dans le pays.
L’OMS a réuni un groupe d’experts jeudi dernier au sujet du déclenchement du niveau d’alerte maximal face à l'épidémie de variole du singe, en particulier en Europe de l’Ouest.
Suite à cette réunion, un rapport a été remis au directeur général de l’OMS qui conclut que “pour le moment, l'événement ne constitue pas une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), qui est le niveau d'alerte le plus élevé de l'OMS, mais ils ont convenu que la convocation du comité lui-même reflète les inquiétudes grandissantes concernant la diffusion internationale de la variole du singe”. Plus de 3.200 cas confirmés et un décès ont été signalés à l'OMS par une cinquantaine de pays où la maladie n'est pas endémique. En outre, “depuis début 2022, près de 1.500 cas suspects et environ 70 décès ont été signalés en Afrique centrale, plus particulièrement en République démocratique du Congo, en République centrafricaine et au Cameroun”, a ajouté Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.
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