Xénogreffe cardiaque : le patient décédé était porteur d’un virus porcin
Retour en arrière. En janvier, un Américain de 57 ans, David Bennett, avait été le tout premier patient à bénéficier d’une xénogreffe cardiaque à partir d’un cœur de porc humanisé, soit modifié génétiquement. Une opération qui avait soulevé de grands espoirs… Mais deux mois plus tard, le cœur implanté avait lâché. Si à l’époque, l’hôpital avait indiqué n’avoir identifié “aucune cause”, les choses pourraient avoir changé, comme le rapporte le MIT Technology Review. Le 20 avril dernier en effet, le chirurgien de David Bennett, Bartley Griffith, a dévoilé que le cœur du greffé était en réalité infecté d’un cytomégalovirus. “S’il s’agit d’une infection, nous pourrons probablement l’empêcher à l’avenir”, a-t-il souligné. Cités par la MIT Technology Review, des chercheurs se montrent rassurants. Ainsi, Jay Fishman, spécialiste des infections lors des transplantations, a déclaré que ces dernières ne représentent “pas de risques réels pour les humains”. “Si vous testez mieux l’animal, ce genre de choses n’arrive pas”, assure de son côté Joachim Denner, chercheur à l’institut de virologie de la Freie Universität Berlin. Pour le chercheur, la mort ne peut être attribué au seul virus : “Ce patient était très, très, très malade, a-t-il rappelé. N’oubliez pas cela”. “Peut-être que le virus a contribué, mais ce n’était pas la seule raison”.
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