Déjà 25.000 volontaires pour tester des vaccins contre le Covid-19 en France

14/10/2020 Par Marion Jort
Recherche
Suite à l’appel à candidature lancé par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, 25.000 personnes se sont déjà portées volontaires pour tester de potentiels vaccins contre le Covid-19.  

Début octobre, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a lancé un appel à s’inscrire sur la plateforme Covireivac pour tester des candidats vaccins contre le Covid-19 en France. En moins de dix jours, 25.000 personnes de tous âges se sont déclarées volontaires, un recrutement d’une ampleur inédite.  

Ce dernier ne s’arrête toutefois pas là. "Nous allons continuer à mobiliser les volontaires qui le souhaitent afin d'être en mesure de recruter dans les essais à venir les personnes cibles", a déclaré Odile Launay, infectiologue à l'hôpital Cochin (AP-HP) à Paris et coordinatrice de Covireivac. 

Les nouveaux volontaires sont donc invités à remplir un questionnaire de santé en ligne qui permettra ensuite aux chercheurs de les sélectionner selon les besoins des essais envisagés. Chaque volontaire contacté pourra alors confirmer son accord pour participer à l'essai pour lequel il aura été appelé, ou bien choisir d'y renoncer. Il est également possible qu'il ne soit jamais appelé. Tout le monde peut candidater, y compris les personnes déjà infectées par le virus.  

L’Inserm rappelle aussi que les essais cliniques de grande ampleur envisagés en France sont de deux types. D’abord, les essais de phase 2 visent à étudier finement la capacité des vaccins à produire une réponse immunitaire (immunogénicité) sur des personnes âgées, dont le système immunitaire est généralement affaibli et qui sont les plus à risque de développer des formes graves de la maladie. Et puis, les essais de phase 3, qui étudient l'efficacité et la sécurité à grande échelle des candidats vaccins prometteurs, sont également prévus. Des essais de phase 3 sont déjà en cours à l'étranger, mais aucun en France où la circulation du virus n'était pas suffisante jusqu'alors. Pour évaluer l'efficacité, "les régions choisies seront celles où le virus circule le plus", avait expliqué la Pr Launay au moment du lancement de l'appel aux volontaires.  

Ces essais cliniques pourraient démarrer d'ici la fin de l'année, en fonction de l'évolution de l'épidémie en France et des discussions en cours avec les industriels en charge du développement des vaccins, ajoute l'institut. 

 

 

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

François Pl

François Pl

Non

Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus

0 commentaire
3 débatteurs en ligne3 en ligne





 
Vignette
Vignette

La sélection de la rédaction

Histoire
Un médecin dans les entrailles de Paris : l'étude inédite de Philippe Charlier dans les Catacombes
12/07/2024
1
Enquête
Abandon des études de médecine : enquête sur un grand "gâchis"
05/09/2024
15
"Dans cette vallée, le médicobus ne remplace pas le médecin traitant" mais assure "la continuité des soins"
17/09/2024
2
La Revue du Praticien
Addictologie
Effets de l’alcool sur la santé : le vrai du faux !
20/06/2024
2
Podcast Vie de famille
Le "pas de côté" d'un éminent cardiologue pour comprendre le cheminement de son fils apprenti chamane
17/05/2024
0
Rémunération
"Les pouvoirs publics n'ont plus le choix" : les centres de santé inquiets de l'avenir de leur modèle...
07/05/2024
5