Une boisson énergisante baptisée "purple drank", inquiète l'ANSM. Cette boisson composée de deux médicaments - antitussif et antihistaminique - associés à un soda ou un jus, semble gagner en popularité dans les soirées festives, et particulièrement parmi les jeunes. L’ANSM émet ce jour un bulletin vigilance pour signaler une recrudescence d’abus observée au sein de ses réseaux. Deux molécules sont concernées : la codéine et la prométhazine. "Ces deux médicaments se présentent sous différentes formes utilisées pour la fabrication du "purple drank " : comprimé, sirop et solution buvable", précise l’agence. Au sein du réseau territorial d’addictovigilance, les premiers signalements de mésusage remontent à 2013, explique l’ANSM. Les alertes se sont intensifiées, en provenance notamment des pharmacies qui ont constaté des achats suspects, relate pourquoidocteur.fr. Lors des hospitalisations pour mésusage de ces deux médicaments, les symptômes présentés étaient des troubles de la vigilance, des crises convulsives chez un jeune homme sans antécédent, et des délires dans trois cas. Une seule notification rapportait une tachycardie légère à modérée. "Dans un cas, il a été nécessaire d’administrer un neuroleptique face à une agitation extrêmement importante. Les évolutions ont été favorables", précise le document. En 2015, entre janvier et août, 18 signalements d’abus et mésusages ont été répertoriés dans les centres. Soit davantage qu’en cinq ans - mais cette hausse peut aussi s’expliquer par une connaissance croissante du phénomène et un meilleur repérage. [Avec pourquoidocteur.fr]
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