La ministre du Travail, Élisabeth Borne, et le secrétaire d'Etat chargé des Retraites et de la Santé au travail, Laurent Pietraszewski, se sont réunis mardir pour définir une liste de professionnels du secteur privé qui, en raison de leurs activités “qui les amènent à être davantage en contact avec le virus”, pourront bénéficier dès samedi 24 avril d’un accès “facilité” au vaccin contre le Covid, et “a minima”, pour les deux prochaines semaines. Après avoir ouvert des créneaux dédiés pour les enseignants, les forces de l’ordre, et les assistantes maternelles, le Gouvernement donne l’opportunité à 400.000 nouveaux personnels, de 55 ans et plus, de se faire vacciner dans les centres de vaccination identifiés par les ARS, “sur présentation d’un justificatif” (déclaration sur l’honneur, bulletin de salaire, carte professionnelle), précise un communiqué. “La liste des centres proposant les créneaux dédiés sera disponible sur les sites des ARS.” Une vingtaine de métiers sont concernés:
- les conducteurs de véhicules (bus, ferry, navette fluviale, conducteurs et livreurs sur courte distance, routiers) ;
- les chauffeurs de taxi et VTC ;
- les contrôleurs des transports publics ;
- les agents d’entretien (de nettoyage, ramassage des déchets, ou centre de tri des déchets) ;
- les personnels travaillant dans des commerces d’alimentation (cassières, employés de libre-service, vendeurs de produits alimentaires) ;
- les professionnels des pompes funèbres ;
- les ouvriers non qualifiés de l’industrie agroalimentaire (abattoirs ou entreprises de transformation de viande) ;
Par ailleurs, “des travaux sont en cours avec le ministère des Transports pour examiner des modalités particulières de vaccination pour les personnels navigants techniques et commerciaux du secteur aérien et les marins, notamment ceux qui sont amenés à faire des escales internationales”, ajoutent les ministres. Pour effectuer cette priorisation, le Gouvernement indique que des travaux ont été menés autour des “travailleurs de la deuxième ligne”. Au total, 17 familles de métiers avaient été identifiées sur la base de deux critères: les professions “dont la nature des activités les amène à être potentiellement en contact avec le virus” et “un fort taux de présence sur site pendant les pics de l’épidémie, en raison d’une impossibilité à avoir recours au télétravail pour ces professions”. Trois autres critères ont été ajoutés par le Gouvernement : le fait d’exercer en milieu clos, d’avoir une activité qui rend difficile le respect des gestes barrières et d’avoir été identifié comme profession à risque par l’étude de l’Institut Pasteur.
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