Les ventes de tests de grossesse grimpent, celles de préservatifs chutent
Avant le confinement, les ventes de tests de grossesse et de préservatifs augmentaient de manière régulière. Mais à partir du 17 mars, les ventes de préservatifs ont commencé à freiner leur progression, avant de carrément baisser les 4 semaines suivantes, jusqu’à -26%. Cette baisse des ventes serait l'une des conséquences de la crise du coronavirus dans le monde.
En effet, la Malaisie est l'un des premiers pays producteurs de préservatifs et de caoutchouc. Le pays était en confinement strict dès le 18 mars après une recrudescence des cas de Covid-19. La fabrication des préservatifs s'est arrêtée, entraînant une baisse de production de 200 millions de préservatifs par rapport à la normale de mi-mars à mi-avril.
En parallèle, les ventes de tests de grossesse dans les supermarchés se sont envolées de +6 % du 15 au 22 mars, par rapport à la même période l'année dernière ; +18 % la semaine suivante ; +28 % la troisième semaine du confinement, +32% la quatrième semaine et +37 % la cinquième (du 13 au 19 avril), selon la société internationale de mesure & analyse des données Nielsen Groupe.
Médecins, associations et parlementaires ont réclamé ce mercredi 13 mai l’allongement du délai légal pour avoir recours à une IVG de 12 à 14 semaines. Ces derniers craignent une nette hausse des demandes hors des délais à cause du confinement.
[Avec bfmtv.com et lsa-conso.fr]
La sélection de la rédaction
Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?
François Pl
Non
Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus