Plusieurs études ont déjà démontré que l’exposition précoces aux chats et aux chiens de compagnie pouvait altérer le système immunitaire, que ce soit par le contact des bactéries et des virus zoonotiques. Selon une étude récente, cette "modulation immunitaire" pourrait modifier le risque de développer des troubles psychiatriques auxquels un individu est génétiquement prédisposé. Le docteur Robert Yolken, du Johns Hopkins Children's Center (Baltimore, Etats-Unis) et ses collègues du Sheppard Pratt Health System (Baltimore, Etats-Unis) ont suivi 1 371 hommes et femmes âgées de 18 à 65 ans, dont 396 étaient atteints de schizophrénie et 381 de troubles bipolaires. Au cours de l’étude, ils ont demandé aux participants s’ils avaient eu un chien et/ou un chat au cours de leurs 12 premières années. Après avoir pris en compte leur âge, le sexe, origine ethnique, lieu de naissance, et statut économique, ils ont été surpris de remarquer que ceux qui avaient été exposées à un chien de compagnie avant leur 13ème anniversaire étaient jusqu’à 24 fois moins susceptibles d’être un jour diagnostiquées schizophrènes. 'L'effet protecteur apparent le plus important a été constaté chez les enfants qui avaient un chien de compagnie à la naissance ou qui ont été exposés pour la première fois après la naissance mais avant l'âge de 3 ans', explique Robert Yolken. D’autres travaux seront nécessaires pour confirmer ces résultats et définir plus précisément les risques réels de développer des troubles psychiatriques en exposant des petits à des animaux de compagnie. [Avec Pourquoidocteur.fr]
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