Lors d’un vote dimanche dernier, 180 participants à la convention citoyenne sur la fin de vie se sont prononcés très majoritairement en faveur d'une évolution de la loi pour une "aide active à mourir". Concernant les modalités d'accès à cette aide à mourir, 72% se sont prononcés en faveur d'un suicide assisté, 66% en faveur d'une euthanasie.
"Je note qu'il y a manifestement un esprit d'ouverture vers une légalisation de l'aide active à mourir sous la forme d'euthanasie, suicide assisté", a réagi le porte-parole du Gouvernement sur France Inter ce jeudi 23 février. Mais, interrogé pour savoir s'il y aurait bien une loi sur ce sujet délicat, Olivier Véran s’est contenté de répondre : “vraisemblablement”. “Ce n'est pas un avis définitif, attention, c'est une première délibération", "ils sont amenés à voter, voire à revoter sur les mêmes sujets. Attendons la fin de la convention pour pouvoir en tirer des conclusions", a-t-il toutefois nuancé.
Emmanuel Macron, qui a voulu cette convention formée de citoyens tirés au sort, envisage de faire évoluer la loi. Le président de la République doit recevoir les membres de la convention après la fin de leurs travaux prévue le 19 mars, probablement dès le 20 mars selon une source gouvernementale. Le 9 mars, selon cette même source, il doit recevoir à dîner plusieurs personnalités pour évoquer le thème de la fin de vie, dont les représentants des principaux cultes.
Ensuite, d'ici fin mars, le chef de l'Etat posera "les bases d'un calendrier" et déterminera "les conditions d'une modification de la loi", a précisé Olivier Véran.
[avec AFP]
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