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Les salariés de l’Etablissement français du sang en grève pour réclamer des hausses de salaire
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A l’appel des trois principaux syndicats (CFDT, FO, CFE-CGC), les quelque 10.000 salariés de l’Etablissement français du sang (EFS) sont appelés à faire grève depuis hier et jusqu’à vendredi. La raison ? Ils réclament l’augmentation générale de 183 euros net par mois actée dans le cadre du Ségur de la santé et largement distribuée à l’hôpital et dans les cliniques… mais pas aux salariés de l’EFS. Les syndicats à l’origine de la mobilisation déplorent que certaines catégories de professionnels de santé (infirmières et techniciens de laboratoire notamment) aient pu obtenir des revalorisations ciblées et demandent une mesure générale afin de corriger une "distorsion salariale" aux "conséquences graves".
Depuis plusieurs mois, l’établissement chargé de la collecte et de la distribution des produits sanguins fait face à de multiples difficultés : perte d’attractivité, manque de réserves, de donneurs… D’après une pétition diffusée fin octobre par les syndicats, l’EFS ne parvient plus à "fidéliser son personnel". Les postes vacants sont de plus en plus nombreux : "plus de 300" emplois non pourvus "au niveau national". Selon la CFDT, FO, CFE-CGC, cette situation explique en partie la faiblesse des réserves de sang – ces dernières ont atteint un niveau "dangereusement critique" au cours de ces derniers mois. [avec AFP]
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