Selon un sondage Ifop/Alliance Vita pour La Croix, on ne recense que 14 % de Français qui ont rédigé leurs directives anticipées. Selon La Croix, "les barrières psychologiques pour penser la mort demeurent considérables". Ce jour, Alliance Vita (une association créée en France au décours des premières loi de bioéthique) organise dans une centaine de villes de France une sensibilisation sur les enjeux autour de la fin de vie. L'association y proposera notamment un modèle de directives anticipées où figure un texte demandant à la fois le refus de l'acharnement thérapeutique et de l'euthanasie. Il sera aussi possible d'indiquer dans ce formulaire un lieu où on souhaite mourir, les personnes que l'on aimerait voir avant de mourir. Ou encore, la prise en compte éventuelle de ses convictions philosophiques ou spirituelles. Interrogés sur la raison qui les ont conduits à ne pas remplir de directives anticipées, les Français tous âges confondus ont répondu qu'ils en ignoraient l'existence (42 %), qu'ils les connaissaient mais ne souhaitaient pas penser à la fin de vie (16 %), qu'ils ne trouvaient pas légitimes de décider par avance ce qui serait bon pour eux en fin de vie (8 %, mais 12 % pour les personnes de plus de 65 ans). "Rien de cela", ont estimé le reste. [Avec La Croix]
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