À Toulouse, les soignants en réanimation immortalisent la guerre contre le Covid-19 [PHOTOS]
Des soignantes du service réanimation de l’hôpital de Rangueil, à Toulouse, passionnées de photographie, ont récemment créé un compte Instagram sur lequel elles postent des clichés de leur quotidien bouleversé. Des visages fatigués, des courses effrénées, des perfusions, mais aussi des sourires, des parties de franche rigolade. Sur Instagram, des infirmières et aides-soignants du service réanimation de l’hôpital de Rangueil,à Toulouse, ont ouvert mi-avril une page - Les Anges de la réa - sur laquelle elles postent quotidiennement des clichés de leur combat mené face au coronavirus.
Au travers de ces instants capturés, ces moments suspendus, en noir et blanc ou en couleur, ces soignants offrent à tous une véritable immersion dans un service bouleversé par l’épidémie de Covid-19. Une façon de “laisser une trace de ces moments difficiles”, témoigne Camille, infirmière et l’une des créatrices du compte, mais aussi, et surtout, de “rendre hommage” à leurs collègues. Si la crise est moins forte en Occitanie, le service a toutefois dû se réorganiser pour accueillir les patients contaminés par le Covid-19. Les soignants ont dû s’équiper de masques, de surblouses, de charlottes, de lunettes… Une situation inhabituelle. “J’ai des photos de mes collègues qui sont marqués au niveau du visage et du nez parce que ce sont des masques qui sont assez occlusifs, et qui serrent pas mal le visage. De respirer dans un masque pendant six heures d’affilée, c’est une habitude à prendre, on est vite étouffés…” raconte Camille, interrogée par actu.fr.
Loin de montrer ce que les séries américaines exposent à travers les écrans, les anges de la réa veulent partager...
la réalité de leur métier. Validées par leur chef de service, les photos revêtent toutes un aspect esthétique, artistique. Une exposition est même envisagée au sein de l’hôpital, quand le situation le permettra.
[avec actu.fr]
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Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus