"Médecine allopathique" : la formule de l'Ordre fait bondir les anti "Fakemed"
Le terme a été forgé par Samuel Hahneman, fondateur de l'homéopathie, en 1816 : alors que l'homéopathie prétend soigner grâce au principe de similitude ("homeo" signifie "semblable" en grec), l'allopathie utilise des substances contraires ("allo" = "autre") pour combattre la maladie. Deux siècles plus tard, alors que la guerre fait rage entre les deux clans, le collectif anti FakeMed n'a pas apprécié pas de voir ce terme connoté, non reconnu par la communauté scientifique, repris par l'institution ordinale. Sur son nouveau site, lancé hier, le Cnom énumère les conditions requises pour devenir maitres de stage universitaire. "Votre activité doit comporter au moins 2500 actes par an, dont au moins 80% d'activité en médecine allopathique", est-il mentionné. "Certains de nos membres souhaiteraient devenir maîtres de stage mais aucun n'a fait de 'médecine allopathique'", interpelle le Collectif, issu de la tribune anti thérapies alternatives, publiée en mars 2018 sur Le Figaro et Egora.
Bonjour @ordre_medecins tout à fait neutre dans ce débat.
Certains de nos membres souhaiteraient devenir maîtres de stage mais aucun n'a fait de "médecine allopathique" dans leur cursus
Pouvez vous nous expliquer ce que c'est et en quoi ca consiste ? pic.twitter.com/UA4JRgz7c6— FakeMed (@fakemedecine) 13 juin 2019
Une tribune qui reprochait d'ailleurs à l'Ordre, qui délivre la mention homéopathie depuis 1974, de tolérer "des pratiques en désaccord avec son propre code de déontologie", qui interdit "de présenter comme salutaires et sans danger des prises en charge ou des thérapeutiques non éprouvées".
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