L’InterSyndicale nationale des internes, en appui avec le Centre National d’Appui lance, six mois après un premier volet, une nouvelle enquête pour évaluer l’état de la santé mentale des internes face à la crise de Covid-19.
Initiée lors de la première vague de Covid, cette grande enquête lancée par l’InterSyndicale nationale des internes (Isni) et le Centre national d’Appui (CNA) a pour objectif de faire le bilan, six mois plus tard, de l’état de la santé mentale des internes, mobilisés face au Covid.
Les résultats du premier volet, publiés fin mai, avaient conclu que près d’un tiers des internes souffraient de stress post-traumatique. Pour cette étude, l’Isni s'était basé sur trois facteurs principaux : l’HADS pour détecter les symptômes d’anxiété et de trouble de l’humeur (symptôme dépressif) et l’IES-R (Échelle Revisitée d’Impact de l'Événement) pour les symptômes de stress post-traumatique. Sur leur échelle, le seuil de 8 indique une symptomatologie probable, de 11 un seuil certain.
De plus, en mai, selon cette enquête, 47% des internes ont déclaré présenter des symptômes d’anxiété, 18% ont reconnu avoir des symptômes dépressifs et 30% ont déclaré avoir des signes de stress post-traumatique.
Tous les résultats de ce nouveau volet d’enquête sont anonymisés. Les internes souhaitant y participer sont invités à remplir un questionnaire sur le site Internet de l’Isni.
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