ECN : les étudiants français de Roumanie en appellent à Macron pour mettre fin à l'"injustice"
La Corporation médicale Cluj, association de la section francophone de l'Université de médecine et de pharmacie Iuliu Hatieganu (Roumanie), demande à ce que les étudiants français de Roumanie aient accès à la plateforme de préparation des épreuves classantes nationales informatisées (ECNi).
Quelques 1200 étudiants français suivent des enseignements en médecine générale, en pharmacie, en odontologie ou en médecine vétérinaire à l'université Iuliu Hatieganu, située à Cluj-Napoca en Roumanie. A l'instar des externes de facs françaises, bon nombre des étudiants en médecine francophones de Roumanie passent les ECNi, l'examen "le plus décisif" de leur cursus universitaire. Mais contrairement à eux, ils n'ont pas accès à la plateforme SIDES (Système informatique distribué d'évaluation en santé), qui permet de se familiariser avec l'interface à laquelle ils seront confrontés au cours des ECNi, ainsi qu'avec les nouvelles docimologies et méthodologies de ces épreuves. En bref, de pouvoir "répondre sur le fond des épreuves sans être ralenti par la forme". Une "injustice" que les étudiants francophones de Roumanie combattent depuis la mise en place des ECNi il y a 3 ans. Après avoir sollicité en vain l'ambassadeur de France en Roumanie, les ministères de tutelle, et même François Hollande, la Corporation médicale de l'université de Cluj a remis une lettre à Emmanuel Macron lors de son déplacement en Roumanie le 24 août. Son président, Régis Ojeil, y dénonce notamment la "vision sectaire et excluante des responsables de la formation française, qui ferait des autres formations dispensées à l'étranger des formations suspectes, méprisées et a priori disqualifiées", ainsi que la "puissante hostilité anti-déontologique par inertie" qui serait selon lui à l'œuvre dans ce dossier.
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