"La formation des futurs médecins ne semble pas être la priorité de leurs enseignants !", s'agace l'Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (Isnar-IMG) dans un communiqué daté du 3 mai. Les raisons de la colère : "le retard irresponsable" pris dans la mise en place des FST, qui remplacent les anciens Desc. Prévues par la réforme du 3ème cycle, ces 24 surspécialités doivent être ouvertes aux internes en juin pour un démarrage de la formation, d'une durée d'un an, en novembre. Le conseil d'orientation de l'Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS) qui s'est tenu jeudi 2 mai devait permettre de définir le nombre de postes ouverts, un "pilote" ayant été désigné dans chaque division, pour chaque FST, afin d'organiser la formation. "Nous avons eu la surprise de constater ce jeudi que de nombreux pilotes de FST n'ont pas fait leur travail et n'ont pas fait remonter leur capacité de formation, cadrant le nombre d'internes pouvant être formés", regrette l'Isnar, qui fustige un "dédain" à l'égard des étudiants. "En l'état, les internes de certaines subdivisions ne pourront pas bénéficier de FST." "Les FST sont un droit pour les internes", rappelle le syndicat. Elles permettent de "personnaliser les parcours des étudiants et de répondre au mieux aux besoins de santé des territoires". Les FST sont en théorie accessibles à l'ensemble des internes, quelle que soit leur spécialité. Mais de fait, des FST "d'intérêt" ont été identifiées pour chaque spécialité. Pour la médecine générale, il s'agit de l'addictologie, de la douleur, de l'expertise médicale-préjudice corporel, de la médecine du sport, de la médecine scolaire et des soins palliatifs.
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