“Gardes revalorisées, les externes encore oubliés”, écrit le bureau national de l'Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf) ce mardi 12 septembre. Alors que la Première ministre a annoncé la revalorisation des gardes de nuit, du dimanche et des jours fériés le 1er septembre dernier, l’association regrette que ces mesures ne soient pas étendues aux étudiants hospitaliers, pourtant “indispensables dans de nombreux hôpitaux”.
“Agents de la fonction publique hospitalière et partie intégrante du personnel soignant, les étudiants hospitaliers sont nécessaires au fonctionnement du système hospitalier, mais ne bénéficient pour cela que de peu de considération”, dénonce l’Anemf. Rappelant qu’un externe est payé 2,76 euros net de l’heure et 55,29 euros net pour une garde, l’association qualifie cette rémunération de “dérisoire” et de “profondément inadaptée au regard des exigences et des conditions de travail difficiles auxquelles ils sont confrontés”. “Ils demeurent les grands oubliés de l’hôpital public”, estime-t-elle encore.
Enfin, insiste le bureau national, les étudiants en médecine sont particulièrement touchés par l’inflation et sont, pour beaucoup, en situation de “grande précarité”. Il est donc “inacceptable” qu’ils soient “une fois de plus sacrifiés”, est-il écrit.
L’Anemf demande donc au Gouvernement de prendre des mesures immédiates pour “soutenir les étudiants en médecine, notamment par l’extension de la revalorisation des gardes de nuit aux étudiants hospitaliers”.
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