Les médecins généralistes acceptant d'endosser le rôle de maître de stage universitaire (MSU) pour former des internes ont toujours eu des difficultés à récupérer en temps et en heure la rémunération censée compenser leur perte d'activité. Ces indemnités pédagogiques, à hauteur de 600 euros brut mensuels par interne, sont souvent versées par les universités avec plusieurs mois de retard. En cause : des complexités administratives, voire une mauvaise volonté assumée de certaines fac. Le nouveau statut de collaborateur occasionnel de service public (COSP), introduit récemment, a permis de faciliter le prélèvement des cotisations sociales pour les MSU en bénéficiant, qui perçoivent un salaire et non plus une indemnité. Las, les complexités administratives ont peut-être décru, mais pas les retards : d'après La Nouvelle République, les 350 MSU de Poitou-Charentes attendent toujours le paiement de leur second semestre, normalement dû avant fin juin. Agacés, les praticiens menacent de mener des actions de grève à la rentrée. Interrogé par What's up Doc, le président du syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG) Anas Taha révèle que la majorité des MSU de France sont dans le même cas de figure, d'après les premiers résultats d'un sondage mené par le syndicat. Pas le meilleur moyen d'inciter les généralistes à participer à la formation de leurs futurs successeurs… [Avec La Nouvelle République et What's up Doc]
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