“En l’absence de toute réglementation fixant un délai maximal de mise en paiement, la maîtrise de stage reste la variable d’ajustement des administrations”, constate le Dr Anas Taha, président du Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG), dans un communiqué publié ce mercredi 29 septembre. Et pour cause : malgré les multiples alertes des médecins généralistes acceptant d'endosser ce rôle, les retards de paiement* des maîtres de stage universitaires (MSU) par les universités persistent. Alors que l’on dénombre plus de 11.000 maîtres de stage en France, le SNEMG déplore que le ministre de la Santé n’ait pas pris la mesure de tels retards de paiement qui, ajoute le syndicat, contribuent au “désinvestissement inédit sur la maîtrise de stage”. “En assumant cette position, le ministre de la Santé agit comme si la maîtrise de stage était un fait confidentiel”, dénonce le Dr Taha. Ce dernier appelle Olivier Véran à “se réveiller” et a considéré les MSU en réglementant leur rémunération, de sorte qu’un “investissement pérenne” des professionnels de santé soit garanti. Le SNEMG réclame que le délai de rémunération de la maîtrise de stage ne puisse dépasser les deux mois après la fin d’un stage. *Les MSU perçoivent actuellement des honoraires pédagogiques compris entre 300 et 600 euros brut par mois.
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